Ça me demande toujours beaucoup d’énergie écrire un bilan de fin d’année. Encore plus quand je décide de le mettre en ligne. Je dis ça, parce que je fais toujours des bilans (de fin d’année, de fin de saison ou de session, de fin de mois, voire de semaine… et quand j’en ai vraiment besoin, de fin de journée).
Donc, écrire un bilan de fin d’année qui sera lu par Pierre-Jean-pis-Jacques que je ne connais ni d’Ève ni d’Adam, peut-être par ma mère, des ami·e·s proches à qui je n’ai pas tout raconté – et celleux à qui j’ai déjà tout raconté -, des lecteur·rice·s là depuis plusieurs années et d’autres, nouveaux ou nouvelles, fraîchement débarqué·e·s, reste un exercice relativement laborieux, mais suffisamment satisfaisant pour que j’y passe quelques soirées.
Un exercice de mise à nu. Et de rétrospection.
D’abord, je commence par relire les 4 ou 5 derniers bilans. Ça, ça fesse toujours un peu. Généralement positivement. Ça ravive des souvenirs, ça ramène des émotions parfois oubliées. Ça relativise aussi. Beaucoup. Ça permet surtout de sentir un air d’aller. Une tangente, une tendance, un pattern. Ou pas.
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Là, je brise volontairement l’élan. Les bilans de fin d’année, des fois, ça peut être confrontant. Particulièrement depuis 2 ans. L’idée n’est pas de flasher des exploits ou une montagne de réussites.
C’est sûr que mis sous forme de bilan, les actions et les événements d’une année entière peuvent paraître plus impressionnants. C’est sûr que les mots choisis ont un impact sur l’intensité perçue. Loin de moi l’idée de penser que ma petite vie puisse être perçue comme telle, mais je sais que dans les yeux de certain·e·s, on me l’a déjà fait remarquer, ça peut sembler beaucoup. À ma défense, pour ce que ça vaut, je n’ai jamais trop trop hésité à exposer mes échecs et les moments tranchants non plus. Cette année ne fera pas certainement exception.
Fin de l’édito
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Ça fait que pour commencer ce bilan 2021, il me faudra retourner dans les précédents.
Ça se pourrait que j’utilise beaucoup de mots, sers-toi un drink. Cette année, je te propose un verre de Bravo Charlie, de la distillerie Alpha Tango. C’est bon? On y va!
Bref retour sur les dernières années…
Je qualifiais 2020 de fracassante, dissonante, chaotique mais pas que négative année 2020, laquelle suivait une année « indescriptiblement folle » (2019).
Pour lire les derniers bilans (je sais pas trop pourquoi tu ferais ça, mais d’un coup) :
- 2020 : Le bilan le plus court de l’univers (mais t’as quand même le temps pour un p’tit drink)
- 2019 : Bilan d’une année indescriptiblement folle et quelques naïves envies pour 2020
- 2018 : Bilan ordinaire 2017 et fantaisies 2018
- 2017 : Rétrospective et prévisions : Ce que fut (finalement) 2018, ce que sera (peut-être) 2019
- 2016 : Pseudo-bilan semi-futile de 2016 et prédictions approximatives pour 2017
Hiver 2021 : études et confinement
J’écrivais, fin 2020 : « Je n’ai pas de grands projets pour 2021, outre d’essayer de terminer mon bacc une fois pour toute à la session d’hiver, histoire de passer au prochain projet. Cela implique que je devrai observer une discipline de béton durant 14 semaines, afin d’allier mandats professionnels, loisirs et études à temps plus que plein. »
Il me restait théoriquement, au rythme où j’allais, 3 sessions.
3 sessions que j’ai décidé de combiner en une et demie, squeezant le citron énergétique. En continuant de travailler à la pige. En terminant rush le processus d’édition de Randos Bière au Québec. Avec trois enfants la plupart du temps en isolement. En gérant l’école-maison.
Wow, c’est hot accomplir ce genre de chose en pleine pandémie, non? Ça paraît bien sur les rézosocios en tout cas.
La réalité, c’est que je redoutais l’effet de ce confinement sur ma santé mentale. Je savais que 28 jours, avec le taux de change québécois, ça valait quelques mois.
Depuis la mi-décembre, une vilaine blessure m’empêchait de marcher plus de 100 mètres sans serrer les mâchoires, blessure qui m’a immobilisée deux mois durant et dont je suis venue à grands coups de suivis en physiothérapie d’abord, en kinésiologie ensuite. Faut dire que la marche est ma première thérapie. Ne me restait plus que la musique et l’apprentissage.
L’université est donc devenue un coping mecanism. C’était pas la première fois que je faisais ça. Éreinter ma matière grise pour occulter le temps qui passe. Remplir suffisamment l’horaire pour oublier l’odeur d’une vie normale. Faire comme si les journées proposaient 42 heures et y croire. J’ai toujours été bonne avec les mots; moins avec les chiffres.
Je me reposerai à l’été.
Je me suis déclarée en pseudo-sabbatique pour 6 mois
Bref. J’ai atterri à la mi-juin, exténuée, pis j’ai décidé que je serais en pseudo-sabbatique jusqu’en novembre.
Je n’allais garder que mes client·e·s régulier·ère·s, allais déléguer les autres. Le reste du temps, je profiterais de la réouverture des régions, de la tombée du couvre-feu, du creux entre deux vagues. Je ferais une longue randonnée d’une semaine chaque mois, j’irais voir mes ami·e·s, je flânerais les pieds dans l’eau sur le bord d’un lac abitibien, je boirais du bon vin, rirais beaucoup, oublierais l’heure souvent. Je reprendrais le temps que je n’ai pas passé auprès de mes enfants depuis l’automne 2019 – comme si le temps était une denrée qu’on peut cumuler et rattraper…
J’ALLAIS PRENDRE ÇA CHILL, t’allais même pas croire à ça!
…
Puis, est arrivée mi-juin.
Dans la même semaine, j’ai remis mon travail final d’université, ai appris la sortie – enfin – officielle de Randos Bière au Québec, j’ai été approchée par une agence de communication marketing et une autre maison d’édition pour un projet qui allait bien occuper les prochains mois, ai randonné les 45 km du sentier du Fjord. On se rappellera aussi que les enfants sont en vacances pour 9 semaines.
J’ai tergiversé un gros 48 heures. Pis j’ai dit oui.
À toutte.
Tant pis pour le repos, ça ira à l’automne.
J’ai fouerré ma sabbatique sur un moyen temps
Donc, début juillet, je joins une merveilleuse équipe sous condition d’être à temps partiel et de conserver mon mode de vie de pigiste et mon indépendance géographique. Pari réussi, je m’y amuse maintenant depuis maintenant 6 mois et je ne retournerais pas en arrière (full love Feu follet). Premier vrai emploi comme salariée à vie à 37 ans*. Pour une éternelle travailleuse autonome, c’est une adaptation.
*[On passera sous silence les quelques mois de 2004 durant lesquels j’ai flippé des gaufres sans grande conviction dans le Vieux-Québec pour financer un voyage de 3 mois.]
L’autre mandat me fait bien barouder de juillet à septembre pour ensuite bien m’occuper jusqu’en décembre.
Sentier du Fjord
M’enfin. Je termine le bacc et je pars le lendemain sur le sentier du Fjord avec l’ami Sam. 3 jours et 45 km de déconnexion totale, qui marquent en quelque sorte la fin d’une longue période de confinement et le début d’un été que je ne verrais pas passer.
[Faudrait bien que j’écrive un article là-dessus…]
Abitibi-Témiscamingue, Eeyou Istchee Baie-James…
Je reviens, ai à peine le temps de remplacer le contenu de mon sac, que je repars sur les routes…
Cap sur l’Abitibi-Témiscamingue et Eeyou-Istchee Baie-James, où je passe 3 semaines à :
- vagabonder d’un bord à l’autre
- dormir dans ma voiture
- découvrir avec délice le Témiscamingue
- regretter un manque de temps et des difficultés liées aux règles sanitaires au kilomètre 6 de la Billy-Diamond Highway (anciennement Route de la Baie-James)
- me promettre d’y retourner dès que possible
- faire ce que je sais faire de mieux à Rouyn-Noranda – la fête
- participer à quelques festivals et spectacles au passage
- boire du gin dans une église de Val-d’Or pendant que Thierry Larose et Lou-Adriane Cassidy fracassent la charpente
- me perdre dans les rangs de l’Abitibi-Ouest
- passer par Chibougamau pour revenir à la maison parce-que-sans-détours-c’est-pas-drôle.
Roadtrip sur la 138
Fin juillet, brève escale à la maison, histoire que mes enfants se souviennent de leur mère. Quelques jours plus tard, je replie bagage, cette fois-ci direction le long de la 138, où
- je m’extasie pour la troisième année consécutive de la majestuosité de la Côte-Nord
- m’amourache sérieusement de Natashquan
- remercie la vie de mettre une amie chère et sa douce sur ma route à Kegaska
- me désole d’un projet avorté dans les monts Groulx
- titille à nouveau le plancton luminescent sans cette fois m’échouer
- m’initie au kayak de mer et à la via ferrata entourée de petits rorquals
- festoie en agréable compagnie sur une plage cayenne
- me convaincs de l’observation d’un ovni
- m’endors au son du clapotis des vagues
(à peu près dans cet ordre).
Plus de 5000 km de route plus tard… je reviens à la maison mi-août.
Je suis épuisée, mais j’ai eu du fun. Fair enough.
Je me reposerai en septembre.
Traversée des Chic-Chocs, Gaspésie
Fin août, je me pousse dans le parc national de la Gaspésie avec l’amie Anne (la même que lors de la traversée du sentier des Caps de Charlevoix).
J’arrive là brûlée raide, prête matériellement et psychologiquement, un peu moins physiquement. Les 2 derniers mois, majoritairement sur la route, ne m’ont pas permis de conserver la forme comme je l’aurais souhaité.
Couplés à des conditions climatiques de merde, allant jusqu’à l’avertissement de tornade, les 80 km se sont transformés en 55 [faudrait bien que j’écrive un article là-dessus aussi…]. Pas grave, la déconnexion fait du bien au moral, le défi est apprécié et le repos tant attendu arrive enfin…
Sortie de Randos Bière au Québec
31 août : sortie officielle de Randos Bière au Québec.
2 ans d’attente. 2 ans à ne pas pouvoir en parler publiquement. Une torture pour moi. La sortie me stresse et m’excite à la fois. Mon esprit est partagé entre l’excitation de l’aboutissement et le désœuvrement du vide qu’il pourrait causer.
Naïvement, j’ai cru qu’on mettrait le livre sur les tablettes, que ma mère partagerait la nouvelle sur son compte Facebook et qu’on en n’entendrait plus parler.
…
Dès le lendemain, le bal des entrevues commence. Chaque semaine, jusqu’e décembre (!), j’en enchaîne quelques unes. Je me dis qu’un moment donné, on va en revenir, qu’il n’y aurait plus rien à dire, qu’on de désintéresserait de la chose, que les premières étaient des adons. Mais non.
Je jase avec Patrick Lagacé, je vais en studio avec Réj Laplanche et Élodie Déry, Radio-Canada Saguenay, Abitibi-Témiscamingue… je trouve ma grosse face dans le Soleil, on parle du livre dans Le Devoir, à Radio-Canada Gaspésie dans la chronique de Paule Gosselin, je discute tourisme brassicole avec Martin Thibault aux Rendez-vous Avenues.ca, Rando-Québec me consacre 4 pages, le Coup de Pouce, le Châtelaine, et même une revue à potins en parlent! J’ai aussi la chance de faire partie du premier podcast d’Alexis Le Randonneur (Sommets et collets)… entre autres!
L’effervescence est agréable quoiqu’un brin envahissante.
Pas grave, je me reposerai en octobre.
Sentier national de la Mauricie
Octobre, j’ai la langue à terre. Puisque je n’ai absolument pas le temps de le faire, je me pousse dans le bois pour marcher 100 km avec l’ami Sam. On traverse une bonne partie de la Mauricie sur le sentier national, durant ce qui sera une de mes plus agréables randonnée à vie.
[Faudrait bien que j’écrive un article là-dessus aussi.]
Au retour, un mois de rush au travail m’attends.
Pas grave, je me reposerai fin novembre.
Salon du livre de Montréal
Me retrouve au Salon du livre de Montréal. Mon premier Salon du livre en tant qu’autrice (parce que j’avais déjà assisté à un Salon en tant que réviseure).
Je passe les 10 premières minutes de ma séance de dédicace à me demander ce que je fais là. Je me dis que ma crowd est plus du type Festibière-un-samedi-soir que Salon du livre-un-dimanche-matin.
J’aurai eu tort, parce que la suite s’est déroulée dans un espace–temps que je n’ai pas saisi et la première nouvelle que j’ai eu, c’est que c’était fini.
Novembre mouvementé
En novembre, le hasard fait que les événements s’enchaînent. Je passe en moyenne deux jours par semaine à l’extérieur de la région. [On rajoutera à ça les fêtes de 2 de mes enfants, de mon partenaire de vie, de ma mère, de deux de mes meilleures amies et l’arrivée d’un pan de famille de l’étranger pas vue depuis 2018.]
Je suis d’une part heureuse de retrouver ce train de vie mouvementé et géographiquement éclaté auquel je suis normalement habituée, mais plusieurs mois d’étirage d’élastique et de pressage de citron m’ont visiblement usée. J’ai un sein qui fait des conneries et des symptômes pas particulièrement excitants. En outre, je termine parallèlement deux gros mandats. Je ne profite pas beaucoup de mes déplacements, me retrouvant à remplir tous les petits temps libres de travail, dans le train, à l’hôtel, dans le bus…
Meh, ça achève. Je me reposerai en décembre.
Repos forcé
Début décembre, je vais porter ma tente de toit. Je profite d’une invitation à loger au Imago village* (et d’un char qui refuse de quitter le Saguenay le lendemain) pour me reposer. Big time. Rien faire.
*[J’vais peut-être écrire aussi là-dessus…]
Et je crash.
Ne va pas penser que je me complais dans le « oh! j’avais pas vu ça v’nir! » Nenon. Je l’avais vu venir big time. Je le savais que ça s’en venait…
Donc, depuis mi-décembre, mes activités principales consistent à travailler au minimum, à jouer de la musique, à dévorer une pile de livres qui se sont accumulés depuis 2 ans et à marcher.
Le retour à l’équilibre que je prône corps et âme en temps normal est enfin possible, mais j’ai l’impression que pour y parvenir, il me faut frôler l’autre extrême, me lover un instant dans l’immobilité, dans l’inaction, dans le repos.
J’ai besoin de doux. Beaucoup. De faire des choses que pour moi, comme enfin mettre à exécution une série de projets de tattoo. Comme reprendre le temps de me colorer les ongles. Comme prendre des douches trop chaudes et les terminer par du trop froid. Comme courir les spas. M’habiller en mou. Boire de l’eau. Frencher. Dormir.
C’est dans cet état d’esprit que j’écris ce bilan d’une année encore une fois extraordinairement enrichissante, mais relativement exigeante.
2021 sur le blogue
En 2020, « J’aurai écrit 37 articles pour le blogue, dont seulement 19 articles ont finalement été publiés. » C’était une petite année.
En 2021, j’ai écrit un grand total de… 4 articles (dont le bilan de l’année dernière).
Malgré ça, vous êtes (étonnament) nombreux·euses à être au rendez-vous!
- 202 000 pages vues
- 147 000 visiteurs uniques
- 12 250 visites uniques en moyenne par mois.
Encore un peu moins que « avant », mais franchement, considérant les possibilités limitées de voyager, le fait que je n’ai publié que 4 articles dans toute l’année et que je n’ai que très peu entretenu le blogue, mais surtout, que je n’ai perçu aucune augmentation suite à la publication de Randos Bière au Québec (qui aurait pu fausser les résultats de cette année) et que ce sont de vieux articles que je n’ai pas relayés depuis des lunes qui composent la majorité de ces chiffres, je me dis que tout n’est pas perdu.
Articles les plus lus cette année :
- Aménager ma voiture pour y dormir (publié en 2020)
- 10 façons d’annoncer un voyage surprise (publié en 2017)
- Est-il légal de dormir dans sa voiture au Québec (publié en 2020)
- 20 lieux où faire de la randonnée dans la région de Québec (publié en 2020)
- 10 jours en Jordanie : le bilan (publié en 2019)
Vous arrivez majoritairement de la recherche organique (89 %) et provenez de la France (59%), du Canada (28%), suivi par la Belgique, la Suisse, etc.
L’avenir du blogue?
Au moment d’écrire ces lignes, je me questionne sur l’avenir du blogue. Tenir un blogue de voyage durant une pandémie, c’est rough, on va se l’dire. À l’heure où je recommence doucement à concocter des projets de voyage intéressants, l’on pourrait croire que l’envie d’entretenir le blogue reviendrait au galop… ce qui n’est pas le cas.
Est-ce la fin de La Grande Déroute? Certainement pas.
Vais-je reprendre le rythme des 15 dernières années dans un avenir rapproché? Ce serait bien étonnant.
En attendant, je continue d’errer sur les réseaux sociaux :
Ce que je ME souhaite pour 2022
- Quelques semaines de repos pour commencer l’année (c’est bien parti)
- Un retour des voyages à l’étranger (ça s’enligne bien)
- 2-3 longues randonnées (svp)
- Une initiation au camping d’hiver (svp aussi)
- Une rando-refuge hivernale (ou plus)
- Participer au brassage d’une bière (dans la liste since 2019, je suis patiente) [EDIT : souhait réalisé en début d’année 2022 avant la publication de cet article]
- Continuer à mieux accepter mon corps-qui-n’a-plus-22-ans
- Lire plus, toujours plus
Au-delà de tout ça, j’aurai beau me battre contre moi-même, l’envie de postuler à la maîtrise refait encore et toujours surface. Je me promets toutefois de prendre toute l’année 2022 loin de l’université. Faut couper le cordon un moment donné.
Un projet de voyage au long cours commence à émerger. Comme pour les autres, sa préparation se comptera en années. Entre-temps, quelques petits voyages de moindre envergure se dessinent doucement dans tout ce qu’ils ont d’incertains.
Ce que je TE souhaite pour 2022
Si t’as eu une année de marde, que ta vie s’est embourbée sans dessus dessous, que t’as eu de la difficulté à garder la tête hors de l’eau pour des raisons difficiles à déceler de l’extérieur – qui ne nous regardent pas, par ailleurs -, si t’as juste survécu à 2021, bravo, c’est déjà beaucoup. Je te souhaite plus de douceur et de petits bonheurs pour la suite.
Si t’as juste eu une année ordinaire, durant laquelle il ne s’est pas passé grand-chose et que tu souffres de ce manque d’action, je te souhaite plus d’intensité et de grandes aventures pour la suite.
Si, au contraire, tu te délectes d’une année tout en simplicité, c’est correct, tu sais, je te souhaite que cela se poursuive.
J’aimerais qu’on cesse de glorifier les vies apparemment spectaculaires et de juger celles qui voguent d’un rythme différent du nôtre. Qu’on cesse de penser que celui ou celle qui trouve son bonheur dans les petites choses manque d’ambition. Que les occupations et les passions se classent forcément sur un continuum entre la futilité et l’utilité.
Je ne sais pas finir mes bilans
Je ne sais pas finir mes bilans. Ce sera donc ça. Jase-moi de toi, ça m’intéresse…
Un commentaire
Les fameux « je me reposerai plus tard… », ça me connaît, et je me suis juré de prendre des mois sabbatiques en 2022… J’espère me tenir parole (sauf si c’est pour une bonne raison que celle qui t’a occupée cet été, évidemment).
Je découvre avec tristesse ta blessure et tes problèmes au sein et j’espère qu’on pourra en jaser de vive voix en mars ou avril. Prends soin de toi en attendant.