Le Wadi Rum, reconnu au patrimoine mondial de l’UNESCO, c’est un peu comme Pétra ou la Mer Morte : c’est un passage quasi obligé, un grand classique, lors d’un premier voyage en Jordanie. Et tant qu’à y aller, aussi bien abuser des bonnes choses et y rester pour la nuit, non? Entre les siqs (canyons), les wadis (vallées) et les jebels (montagnes), il y a là de quoi s’amuser quelques jours!
Comme un vieux rêve d’outback
L’outback avait laissé en moi des traces indélébiles. Bien que cette traversée du continent australien remonte à plusieurs années, à cette époque où, joyeusement, innocemment, je ne voyageais qu’avec un seul enfant – et bon, un deuxième, bien tranquille, en construction, qui ne demandait que peu d’attention en dehors des nausées qu’il m’ingligeait (je vous le dis en primeur, un motorisé dans l’outback, ça brasse).
M’enfin. Le sable rouge, l’horizon à perte de vue, ce décor à la fois austère et enveloppant… Et cette chaleur. Cette chaleur!
Bref. Une marque au fer rouge.
Le Wadi Rum m’attirait donc inévitablement. Cette envie d’y aller avait commencé avec la lecture du récit de Eve (Nos racines sur 4 continents)… et s’est renforcée avec l’article de Annie Anywhere. Juste avant le départ, je suivais Angélique de Maneki Travels : ça m’a achevée, je DEVAIS y aller.
Un peu stupidement, je craignais de ne pas être époustouflée, de ne pas pouvoir m’empêcher de plonger dans les comparaisons. Australie par-ci, Jordanie par-là.
C’était con, parce que le Wadi Rum, tout comme l’outback australien, est grandiose et les deux sont bien évidemment différents.
Se rendre dans le Wadi Rum sur un coup de tête
Maintenant, tant qu’à aller, aussi bien y passer au moins une nuit dans le Wadi Rum, non?
(Parenthèse pour spécifier que je crois que deux nuits ne sont pas de trop, mais comme on était un peu à l’arrache et que nous avions que trop peu de temps devant nous, on a opté pour une seule. En même temps, c’est pas plus mal, parce qu’on a été confrontées à une drôle d’expérience, dont je vous parlerai PEUT-ÊTRE dans un autre article, histoire d’éviter les amalgames fâcheux entre cet espace hors du commun et cette expérience que je souhaite individuelle.)
M’enfin, pour dormir dans le Wadi Rum, on a le choix entre y aller avec des bédouins « autonomes » (je vous donne des détails sur le où, quand, comment à la fin de l’article, promis!) ou opter pour un des nombreux camps permanents (dont certains sont tenus par des familles bédouines vivant sur place).
Ma première idée aurait été d’y aller « all in » avec un bédouin en mode nomade et de dormir quelques nuits à la belle étoile dans le désert, en changeant d’endroit chaque jour, en se réfugiant dans les tors pour boire le thé ici et là. Mais, aussi stupide cela puisse paraître pour certains (et logique pour d’autres), on ne le sentait pas trop d’être deux filles seules avec une personne qu’on ne connaît pas, dans le fin fond du désert. À tort ou à raison, on s’en fout. En voyage, on nous rebat toujours les oreilles à grands coups de « Suis ton feeling ». Eh bien, on l’a suivi, notre feeling, on ne le sentait pas, c’est tout.
(Rétrospectivement, ça aurait peut-être été plus doux que ce qu’on a vécu, mais bon.)
On a donc choisi dernière minute (c’est-à-dire, alors qu’on était en route entre Dana et le Wadi Rum, environ 40 kilomètres avant d’arriver), sous les conseils de notre fort sympathique chauffeur bédouin rencontré à Dana (qu’on recroisera par hasard quelques jours plus tard à Aqaba), sans trop se questionner sur les détails de la prestation. Ce n’était peut-être pas l’idée du siècle, mais on en avait marre de prendre des décisions. On s’est dit : tiens, ça nous fera une surprise!
À la base, nous étions censées être à Jérusalem juste avant, plutôt qu’à Dana. Nos plans changeaient aux 5 minutes et voilà le pourquoi du « pas de planif ». Dans un monde idéal, je vous recommande plutôt de voir à cela quelques jours avant, surtout si vous n’êtes pas seul et encore plus si vous désirez sortir des camps permanents pour y aller avec un bédouin en mode nomade.
Jeep & Climb dans le Wadi Rum
Notre chauffeur nous laisse d’abord à l’entrée du parc où il nous attendra (il n’a pas le droit de se rendre jusqu’à l’entrée, puisqu’il ne fait pas partie des transports officiels) le temps qu’on récupère notre droit d’accès au visitor center. Pas plus mal pour lui, il fumera quelques cigarettes en nous attendant patiemment. À notre retour, il nous présente au guide qui nous mènera au point de rencontre, situé dans le village de Wadi Rum, dernier lieu atteignable par la route, à environ 6 kilomètres de l’entrée de la zone protégée.
On apprendra en route qu’on fait partie d’un groupe de 4. Moi, l’amie et un couple d’Allemands avec qui on s’entendra plutôt bien, qu’on rencontrera dans l’arrière-cour de je ne sais qui, où on attendra notre guide de la journée. Très bien, on ne déteste pas l’idée.
Premier arrêt : scrambling
Notre guide a à peine 18 ans, transpire la désinvolture, mais semble, à première vue, assez sympathique.
Petit détour au village pour faire le plein de provisions dans un petit bouiboui-machin-3 tablettes dans un fond de ruelle poussiéreuse (il y a un mini-market plus « officiel » dans le village, où s’arrêtent généralement les groupes), et c’est parti pour notre première activité de la journée, le scrambling, terme dont j’ai découvert l’existence en même que sa signification, puisque c’était vraisemblablement ce qui m’attendait dans la demi-heure. Et j’avais signé pour ça, parait-il.
Moi qui pensait avoir tout vu dans le Wadi Mujib, me voilà devant une épreuve physique à laquelle je ne m’attendais pas. L’idée de me laisser transporter dans la boîte d’un 4X4 me plaisait assez, surtout après les dernières journées essentiellement composées de randos (Pétra), de randos (Dana) et de canyoning (Wadi Mujib). Et quand on dit rando, ici, c’est rarement sur un axe horizontal.
À lire : Canyoning dans le Wadi Mujib
Mais non, fille, bouge-toi, c’est pas fini!
Alors, on monte et on monte! Mes 155 centimètres ne m’avantagent pas. J’ai par moments l’impression d’être un bambin qui essaie de grimper sur un sofa trop élevé pour lui. De là-haut, un premier regard surélevé sur le désert aux nuances variées entre rouge tommette et gomme-gutte.
Une bonne heure s’écoule entre notre départ et notre retour sur la terre ferme. On nous offre alors la possibilité de faire un tour de dromadaire. Comme les pauvres bêtes semblent s’entendre pour avoir mieux à faire que de poireauter là, attachées, dans l’attente qu’un touriste surexcité (dont j’aurais pu faire partie) veule bien y grimper en échange d’une joli petite somme, je me dis que je n’encouragerai pas la pratique. On fait un camelfie et on passe.
Deuxième arrêt : Jebel Khazali Canyon
On reprend la route. Notre guide s’amuse à conduire en ouvrant la porte et en se sortant le corps quasi entier à l’extérieur. La musique jordanienne dans l’piton, le soleil vif, direct, cru, ce sentiment de liberté impressionnant que je n’avais pas autant vécu dans l’outback, faute de 4X4…
La route n’est pas de tout repos, ça brasse, ça cahote, ça bardasse. Il faut bien s’agripper aux montants et surtout ne pas tenir son appareil-photo à bout de bras.
Le Jebel Khazali Canyon, très étroit (on y rencontre à peine), est long d’environ 100 mètres et laisse découvrir sur ses parois lovées au cœur de ses entrailles d’anciennes inscriptions nabatéennes et islamiques : chameaux, chevaux, pieds, esprits…
Troisième arrêt : Red Dune
Un classique. On s’arrête à l’une des nombreuses dunes de sable rouge. On s’attendrait à ce que le sable soit brûlant, mais non! On peut donc y grimper pieds nus si ça nous chante. Le truc, c’est de redescendre à la course : on a l’impression de voler!
Avant d’en arriver à la base, on a l’impression que la dune est beaucoup plus petite qu’elle ne l’est en réalité. Dans les faits, elle fait quelques centaines de mètres de haut.
Contrairement aux deux autres lieux d’arrêt, ici, il y a petite foule, ce qui me fait craindre pour la suite. Instagrammeurs passant 15 minutes sur une pose, couples se prennant en photo figée, je retourne rapidement vers le bas pour profiter du calme avant de m’énerver.
Tout près, les guides se rassemblent sous la tente pour boire le thé, se claquer un petit roupillon ou discuter. On s’y arrête aussi un peu.
Quatrième arrêt : Lawrence house
Lawrence house, ce qu’il reste de cette maison érigée sur des ruines d’une citerne d’eau nabatéenne, constitue notre quatrième arrêt. Encore une fois, on y grimpe afin d’avoir une vue en hauteur sur une autre partie du désert. On pourrait penser qu’un désert, c’est un désert, c’est plat, c’est pareil partout. Mais le Wadi Rum est parsemé de formations rocheuses plus qu’impressionnantes qui en changent l’état sous tous les angles.
Une autre tente est installée à côté de la maison. On peut s’y arrêter pour boire un thé bédouin (pour lequel je finirai tôt ou tard par développer une dépendance). Un bédouin gratte son instrument, un autre vend des babioles pour les touristes. On n’est pas plus d’une dizaine à profiter des toiles nous protégeant du soleil, sirotant notre boisson chaude et sucrée et laissant nos mollets se remettre de leurs émotions.
Cinquième arrêt : Little Bridge
Définitivement, ça n’arrêtera jamais. Encore une grimpade! Mon estomac commence à s’impatienter et les réserves de nourriture dans mon sac à dos sont probablement déjà en train de fondre.
Little Bridge est une des plus petites arches du Wadi Rum. En faire l’ascension ne prend qu’une quinzaine de minutes et permet une jolie vue. Attention, en haut, il vente!
Sixième arrêt : Um Frouth Rock Bridge
Je commence à ressentir une légère douleur dans un genou. Parfaite excuse pour rester en bas. Je serai la photographe attitrée et surveillerai les sacs des autres membres du groupe. Cette responsabilité me remplit de bonheur rien qu’à penser que je pourrai m’éviter cette montée.
Gravir le Um Fourth n’est pas bien long, mais fait dans le vertical. C’est l’endroit où nous croisons le plus de touristes – majoritairement jordaniens.
Ceux qui voudront augmenter le niveau de grimpe se dirigeront vers Burdah’s Arch au sommet de laquelle on accède après environ 45 à 75 minutes de montée (dépendant du point de départ). C’est l’arche la plus élevée du Wadi Rum et elle attire, elle aussi, les foules selon le moment de l’année.
Pour notre part, nous l’avons zappée pour se diriger vers notre camp, situé à 11 kilomètres de l’entrée de la zone protégée, histoire de s’installer dans nos tentes et de prendre une petite collation, avant de repartir un peu plus loin pour laisser le soleil se coucher devant nos yeux impressionnés.
Passer la nuit dans le désert
Une fois la moitié des massifs rocheux du monde escaladés, alors que mes mollets m’en voulaient déjà depuis longtemps, on nous a enfin menés au camp. Situé à 11 kilomètres de l’entrée de la zone protégée, le camp comprend une vingtaine de tentes semi-permanentes, une salle de toilette, un espace commun et une grande tente où nous partagerons les repas.
Une petite maison à la solidité discutable se trouve un peu en retrait du camp : c’est là où la femme et les enfants du propriétaire vivent. Deux dromadaires, dont un bébé, se promènent autour de cet espace aménagé.
À notre arrivée, on nous fait choisir notre tente. Comme le camp est pratiquement vide (sur une vingtaine de tente, seulement 4 seront habitées ce soir-là), on nous offre de loger en occupation simple (alors qu’on a réservé en double), mais l’idée de dormir seules dans une tente qui ne se ferme pas complètement, en plein milieu du désert ne nous enchante que très peu… On choisit donc de poursuivre la cohabitation, qui fonctionne de toute façon plutôt bien jusqu’à maintenant.
Une fois nos choses déposées, on se dirige à la tente commune pour jouer les chaperons avec notre couple d’allemands. On partage les victuailles récoltées au village en début de journée. Tout est chaud et douteux, mais on ferme les yeux sur ce fait et on reprend des forces (je le regretterai le lendemain). Un dromadaire nous fait les yeux doux, tentant de se gagner là un coeur de pomme ou deux. Le silence, le sable, les montagnes ocre nous entourent. Que c’est bon de s’arrêter enfin pour se délecter de l’instant.
On vient vite nous proposer de repartir en jeep pour aller observer le coucher de soleil un peu plus loin. On s’y retrouve, encore une fois, en très petit groupe : nous deux, le couple avec nous et un autre couple qui sort de je ne sais où et dont je soupçonne des pratiques instagrammées (après tout, qui d’autre vient dans le désert en petite robe blanche bobo à volants et dentelles et passe 25 minutes à lancer du sable la bouche entrouverte?).
Malgré ça, la vue est sublime, le moment est parfait.
Repas du soir, repas bédouin
De retour au camp, on se repose un peu dans notre tente et on en profite pour se changer : la chaleur fait vite place à un fond d’air frais et les nuits dans le désert sont rarement chaudes. Une jolie équipe dirigée par la femme du campement s’affaire à préparer le repas traditionnel, cuit sous terre, dans un baril, sur un fond de cendres. Cela prendra 3 heures à cuire. L’entreprise est impressionnante.
Une nuit dans le Wadi Rum
Suite au repas, on se serait attendu à un joyeux regroupement, mais à l’exception d’un guide qui se mêle aux troupes, les clans sont plutôt divisés. Nous partons avec nos camarades allemands à l’extérieur du campement, dans une délicieuse obscurité que seul un désert de cette ampleur peut nous offrir.
En observant les étoiles, nous voyons se diriger vers nous une masse sombre que seul l’éclairage de la lune nous permet de discerner. Dans un geste réflexe, nous reculons tous brusquement d’un pas, en mode hypervigileance, pour finalement nous apercevoir qu’il s’agit d’une famille de camélidés qui avance nonchalamment et qui n’ont rien à cirer de notre présence.
On rit de notre réaction rapidement et on poursuit l’observation de ce ciel profond et magnifique. Tout à coup, on aperçoit, les quatre d’un coup, ce qui semble être une boule de feu allant s’échouer derrière un massif rocheux côté sud. Même après avoir questionné les bédouins sur place, on ne saura jamais ce qu’on a observé. On passera le reste de la soirée à élaborer des théories farfelues.
Retour « en ville »
Après une nuit peu reposante (sans aucun lien avec le lieu), on se rend à la tente commune d’un pas nonchalant et on abuse impunément du buffet déjeuner (excellent, d’ailleurs, tout comme le repas du soir de la veille). Un chauffeur différent de la veille nous ramènera à l’entrée du Visitor Center.
En route, on lui demande s’il peut nous aider avec notre départ vers Aqaba. Bien sûr que oui, tout le monde connaît quelqu’un, a un cousin, un frère, un bon ami qui fait office – officieusement ou officiellement, mais souvent officieusement – de chauffeur.
C’est grâce à cette initiative peu judicieuse de notre part qu’on se retrouve à 5 adultes dans une petite voiture 4 places (nos compagnons allemands se rendaient aussi à Aqaba, d’où ils allaient partir pour Israël)…
Ça vous dérange que je passe chercher un autre passager? En fait, je vais aller le chercher, c’est correct, oui? C’est correct, allez bon, on y va, c’est juste un petit détour.
Sans qu’on ait le temps de dire quoi que ce soit, nous voilà engagés dans un détour qui nous vaudra de terminer l’heure restante de trajet à 4 sur la banquette arrière. Je remercie chaudement mes 155 centimètres et rigole doucement en voyant nos amis allemands se contorsionner du mieux qu’il le peuvent.
Infos pratiques pour visiter le Wadi Rum
Comment choisir son tour dans le Wadi Rum?
Il est fortement déconseillé de s’aventurer dans le désert seul. Pour visiter le Wadi Rum, vous pourrez donc (première option) passer par une agence (hôtel, agence, etc.) offrant des excursions (les plus populaires durent entre une demi-journée journée et 2-3 jours).
Si vous désirez y passer la nuit, des camps permanents sont érigés ici et là dans la zone protégée. Ces camps fournissent en général des tentes confortables, de l’eau potable, des toilettes abritées, etc., et certains (pas tous) sont tenus par des bédouins qui y vivent avec leur famille, alors que d’autres sont sédentarisés au village. Attendez-vous à vous y retrouver avec d’autres groupes.
Si vous cherchez votre camp par un site de location, sachez qu’ils sont généralement très bien cotés en raison de leur situation géographique (c’est dans le Wadi Rum! un poulailler y serait bien noté); lisez les commentaires et renseignez-vous bien avant de prendre une décision, tous ne s’équivalent pas.
Vous pouvez aussi passer par une association autonome de bédouins (deuxième option). Il est ainsi concocter un programme sur mesure avec eux et partir dans le désert en mode nomade et 4X4 pour une durée déterminée. Vous pourriez être accompagné.e d’un guide ou deux. Dans le cas où vous désireriez faire plusieurs randos, il est intéressant d’avoir deux guides. Pendant qu’un cuisine ou monte le campement pour la nuit, l’autre vous trimballe dans les alentours.
Renseignez-vous auprès de l’association Wadirum Bédouins Friends.
Si vous cherchez une expérience authentique, une fuite des 5 ou 6 mêmes lieux visités par tous les touristes, une excursion personnalisée ou que vous avez la fibre plutôt écoresponsable, optez pour la deuxième option.
Si vous recherchez plutôt le confort, le tout-inclus et préférez vous retrouver en groupe, ou que vous n’êtes pas à l’aise à l’idée d’une organisation plus « rustique », optez pour la première.
Préparer son séjour dans le Wadi Rum
Généralement, il n’y a pas grand-chose à préparer puisque pratiquement tout est inclus avec les tours, que ce soit avec des bédouins autonomes, avec une agence ou avec des camps semi-permanents. Dans tous les cas, pensez néanmoins à :
- boire suffisamment d’eau;
- vous protéger convenablement du soleil;
- emporter quelques petits snacks pour la route, au besoin;
- avoir des vêtements plus chauds pour la nuit;
- une batterie de rechange pour votre appareil-photo;
- prévoir de l’argent comptant en quantité suffisante (ATM et désert ne font pas bon ménage et le prochain ATM est à 65 km de là).
Pour une réflexion posée sur le sujet des campements dans le Wadi Rum
Notez que les agences sont pour la plupart tenues par des familles bédouines semi-sédentarisées et qu’il y a de subtiles tensions entre eux et les bédouins éleveurs nomades. Faites attention aux opinions données par les uns et les autres, faites vos recherches, et allez-y avec ce qui vous convient. D’un côté comme de l’autre, certaines fausses informations sont véhiculées.
Néanmoins, il y a certainement matière à réflexion sur la prolifération de ces camps bétonnés et électrifiés (et parfois même internetisés) et la préservation et la protection d’espaces naturels. D’autre part, il faut assurément faire attention à la glorification du nomadisme chez les bédouins au détriment du respect d’une adaptation du mode de vie qui va bien au-delà des exigences du tourisme.
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12 commentaires
Il est vraiment très bien ton article et me fait remonter la Jordanie (déjà bien élevée) dans la liste de mes destinations prioritaires! Et j’avoue être bien curieuse de cette fameuse (més?)aventure. Si tu ne la racontes pas ici, je te la demanderai le jour où j’irai là-bas! ;)
Merci pour ces beaux souvenirs et aussi pour la mention :-)
Merci à toi pour l’inspiration :)
Je compte me rendre à Petra en automne et vos impressions de voyage sont utiles et pertinentes.
Bien entendu on se doute des (mes)aventures advenues..( pour moi qui voyagerais seule,) cela prend tout son sens.
Je suis peu attirée par la nuit sous la tente dans un endroit qui me parait touristique à souhait, loin finalement du dépaysement espéré.
J’ai fait il y a qq années l’expérience d’une nuit à la belle étoile, à 2 sur des chalits ( nos guides étant sur place, mais plus loin ) ce fut inoubliable !!
Merci pour ce témoignage !
Denise
Merci Denise pour votre commentaire!
Sachez quand même, si jamais l’envie vous prend, que certains camps « permanents » sont tenus par des familles bédouines qui y vivent directement et qu’il reste des camps peu fréquentés. Mais je suis d’accord : la nuit à la belle étoile reste probablement ce qu’il y a mieux!
Dans tous les cas, je vous souhaite un super passage à Pétra. peut-être serez-vous intéressée par cet article : https://lagrandederoute.com/visiter-petra/
Au plaisir!
Bonjour, je voulais savoir combien t’a couté ton voyage dans le wadi rum ?
Merci
Bonjour,
De mémoire, environ 60 dinars jordanien. :)
Hey,
J’ai bien aimé ton article, très immersif ! Le prix de 60 JD c’est par personne ?
Allo! Oui, de mémoire, c’était environ 60 JD par personne pour tout tout tout.
Pingback: [Bilan] 10 jours en Jordanie – La Grande Déroute
prendre le chemin du roi à Petra cette route est beaucoup plus belle et de petra vous pouvez prendre alors la route au Wadi Rum cela rendra votre voyage beaucoup plus beau
quel excellent article et informations très complètes… une chose si vous louez une voiture, je vous recommanderais de prendre la route des rois d’amman à rhum où vous traverserez des villages et de beaux points de vue, le village et la vallée de Dana, le barrage de Mujeb, c’est plus long mais certainement très intéressant.