Plus j’explore notre belle province, plus je me rends compte qu’on n’a jamais vraiment fini de la visiter! Et pourtant, j’ai bien baroudé dans les 20 dernières années! Malgré ça, je n’avais jamais eu l’occasion de réellement découvrir ce qu’il y a à faire à Laval.
J’ai beau avoir entre autres passé 5 mois sur les routes de la province à la découverte des joyaux du tourisme brassicole et de plein air dans 21 régions touristiques lors de la production de Randos Bière au Québec, vécu l’été 2020 en mode pseudovanlife (#elentratouringlife) à dormir dans ma voiture et à me déplacer au gré du vent et participé à la mise à jour du Lonely Planet Québec et provinces maritimes… Ma connaissance des attraits touristiques de Laval frôlait le zéro.
Et je vais être honnête avec vous, j’en avais I’idée préconçue d’une région urbaine où l’on passe le temps d’un congrès, pour visiter des ami.e.s ou pour boire une pinte aux Insulaires. Et puis, sinon, pourquoi ferais-je 3 heures de route pour aller à Laval quand j’ai Montréal et ses milliers-de-choses-à-faire juste à côté?
Bref, je n’ai jamais particulièrement forcé les choses pour qu’elles arrivent, mais j’ai toujours ressenti une certaine dette envers la région, l’unique région québécoise que j’avais pas encore eu pas le loisir d’explorer touristiquement parlant.
Ça fait que lorsque Marie-Josée de Tourisme Laval m’a approchée pour m’inviter à me joindre à une tournée de presse, je n’ai pas hésité une seconde et lui ai renvoyé un oui convaincu.
Laval champêtre : fermes, vignoble et agrotourisme
D’abord, je m’imaginais Laval urbaine, en partie banlieusarde, mais il ne m’était jamais passé à l’esprit que 30 % de son territoire puisse être composé de terres agricoles. Dans ma tête, on allait à Laval pour le Cosmodôme, pas pour cueillir des citrouilles. Force est d’admettre que j’avais tout faux, parce que le penchant champêtre de Laval a de quoi occuper de belles et grosses journées.
Pensons d’abord aux multiples occasions de faire de l’auto-cueillette (de citrouilles, de fraises, de framboises, de bleuets, etc.), de s’arrêter dans les dizaines de kiosques à la ferme ou de prendre part à une dégustation de produits du terroir.
Le site Saveurs de Laval répertorie bien les activités et entreprises du secteur agroalimentaire de l’ouest de l’île, mais voici mes quelques suggestions pour agrémenter votre sortie agrotouristique lavalloise…
Ferme Vaillancourt
À la ferme Vaillancourt, dans le secteur d’Auteuil, on se délecte des délices d’Agathe dans cette ferme au fort passé générationnel (Vicky, de septième génération) a repris les rennes de l’entreprise familiale. Arrêtez-vous absolument à la boutique et de grâc, ne faites pas comme moi, et repartez avec une tarte! Profitez-en aussi pour faire des provisions de fruits et légumes frais et de produits locaux. Tout est bon!
Ferme Forget
La ferme Forget, c’est une histoire d’amour et de passion, et ça se voit de suite en y mettant les pieds. À la ferme Forget, on se perd dans l’immense labyrinthe de maïs, on improvise des séances photos dans les décors intelligemment pensés pour obtenir l’effet wow et on s’éclate en famille au travers les centaines de variétés de courges. Décidément un endroit où les familles avec de jeunes enfants en auront pour leur argent!
Ferme Marineau
On lâche aussi les enfants lousse dans les modules de jeux de la ferme Marineau, on profite de l’espace joliment aménagé, on fait le plein de produits locaux à la boutique ou on termine une chaude soirée d’été avec une crème glacée faite à partir des fruits récoltés dans les champs.
Serres Cléroux
Au-delà des fermes, les plants lovers trouveront leur bonheur aux Serres Cléroux qui proposnt plusieurs activités thématiques dans des serres manigifiquement aménagées qui n’en finissent plus de finir tellement elles sont grandes. C’est bien la première fois que je reviens d’un voyage de presse avec… une plante! Mais oui, on a pu se concocter chacun un joli agencement de plantes. Une belle activité reposante.
Château Taillefer-Lafon
Saviez-vous ça, vous, qu’on pouvait trouver un vignoble à Laval?! Moi, pas. Eh oui, les amateurs de vin profiteront d’un passage au Château Taillefer-Lafon, premier château vignoble du Québec. L’endroit est magnifique et je vous suggère de rester à l’affût parce qu’il semble y avoir de bien beaux et gros projets dans les airs…
Mais outre l’expérience touristique, c’est la rencontre avec des entrepreneurs inspirants et, je dois le dire, impressionnants qui marque l’imaginaire. N’hésitez pas à aborder les propriétaires des endroits que vous visiterez; ils vous partageront avec passion le fruit de leurs efforts acharnés.
Laval éclatante : expériences et émotions fortes
Les visites de ferme et les champs à perte de vue, c’est plus ou moins votre tasse de thé? Pas de souci, restez en ville : il ne manque pas d’activités à faire à Laval! Que ce soit en famille avec de jeunes enfants ou des ados, en couple ou entre ami.e.s, Laval offre un peu de tout pour tous les goûts. Point bonus : tout est relativement proche et facile d’accès!
Faire du surf en février? Pas de souci, il y a le Maeva Surf. La p’tite dernière rêve d’exploration spatiale? Go au Cosmodôme!
Immersia, jeux d’évasion
Pour ma part, j’ai pu tester un jeux d’évasion chez Immersia. Ce que vous ne savez peut-être encore, c’est que les jeux d’évasion, J’ADORE ça! Encore plus si le scénario joue avec les émotions fortes, la peur ou le dégoût (mais pas trop, parce que sinon, je ne suis plus bonne à rien). J’ai été servie avec le scénario d’horreur (horreur soft, je dirais), Un Weekend au chalet. (Hellloooo à mes collègues du jour : Famille au Menu, Cinq Fourchettes, Marie-Ève famille, Maman Escapade et Urbaine City!), Je peux dire sans aucun doute qu’on s’est bien fait aller les cordes vocales (C’est fictif! C’EST FICTIF LES FILLES!). Je vous rassure : on a sauvé notre peau… à 30 secondes de la fin, pas mal, non?
iFly, simulateur de vol en chute libre intérieur
Alors là, pour moi, le clou de voyage de presse réside dans cette simulation de vol en chute libre chez iFly Laval, activité que je recommande chaudement. Moins épeurant que ça peut en avoir l’air, le vol a beau être court, vos épaules risquent de s’en souvenir le lendemain. Comme j’étais occupée à m’envoyer en l’air, à gérer ma bave et à arborer un sourire niais-parce-que-trop-contente-d’être-heureuse, je n’ai pas vraiment de photos de l’endroit… mais je vous laisse sur ma prestation de haute voltige (bon, y’a encore un peu de travail à faire, j’en conviens), capté par (oh merci) Nancy…
Infos utiles pour un séjour à Laval
Comment s’y rendre?
Laval est situé à environ 25 minutes en voiture de Montréal. Si vous arrivez comme moi de Québec, vous en aurez pour un peu moins de 3 heures de route (hors trafic). En outre, les réseaux de transports en commun de l’île de Montréal permettent d’accéder à l’île. Sur place, tout est relativement proche et il est facile de trouver du stationnement.
Où dormir à Laval?
J’ai été reçue au Grand Times Hôtel. L’hôtel est situé à un jet de pierre du Centropolis et est facile d’accès. C’est dans une chambre spacieuse que j’ai eu le bonheur de séjourner gracieusement pour deux nuitées. Ne faites pas comme moi et emportez votre maillot de bain : Je me suis trouvée un brin cocotte quand j’ai vu la piscine intérieure. Ah! Et pensez aussi à vos vêtements de sport; l’hôtel propose une salle de gym bien équipée dont j’ai pu profiter (en regardant du coin de l’oeil la piscine dans laquelle j’aurais dû être).
Mais Laval ne manque pas de choix d’hébergements pour tous les goûts.
Où manger à Laval?
L’offre en restauration dépasse largement ces quelques suggestions, mais je vous propose d’aller faire un tour du côté de la Bête à pain, le Lov (mon coup de coeur!), le Gatto Matto, le tout nouveau Sofia… Vous ne devriez pas mourir de faim à Laval, je vous le garantis.
Épinglez cet article pour ne rien oublier lors de votre prochain visite à Laval!
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