Après l’Égypte, c’est au tour de la Turquie de passer au bilan financier. Ce voyage de deux semaines fut intense, très intense. On en a fait des choses! J’essaierai ici, comme à mon habitude, de vous livrer le plus de détails possibles à propos de mon budget pour un voyage de 2 semaines en Turquie.
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2 petites choses avant de commencer :
- Ce voyage a été TRÈS rempli. À garder en tête à la vue du bilan financier. Si on avait été raisonnables, on aurait pu recouper pratiquement le tier des activités et déplacements (et donc, une bonne partie des dépenses). Mais on n’est pas le genre à être tant raisonnables ensemble, que veux-tu.
- La situation économique mondiale est particulière ces temps-ci, mais en Turquie, les effets de l’inflation sont impressionnants (le pays serait celui où l’inflation est, au moment d’écrire ces lignes, la plus marquée). J’en parlerai un peu dans cet article et c’est définitivement à garder en tête si tu compte te rendre en Turquie dans les prochains mois.
Épingle cet article pour plus tard!
Notes :
- Je parlerai essentiellement en termes de dollars canadiens (que je noterai par « CAD » ou simplement par « $ »). Les autres devises seront précisées (EUR ou € et TRY ou ₺ pour la livre turque).
- Par souci de simplicité, les montants convertis sont généralement arrondis.
- Les conversions, basées sur le taux en vigueur au moment de la rédaction de l’article, sont à titre indicatif seulement. Utilisez un convertisseur de devises pour plus de précision. C’est particulièrement pertinent dans le cas de la Turquie actuellement; les taux changeant rapidement.
Situation économique actuelle en Turquie
Je ne pourrais pas rédiger ce bilan financier sans adresser l’impact du contexte économique turc actuel. Oui, oui, la situation économique mondiale traverse une période de turbulence. Bien qu’on en ressente les effets un peu partout, dans le cas de la Turquie, on parle d’une situation qui se dégrade et évolue rapidement et qui a un impact évident sur la population turque et, bien entendu, sur les prix pratiqués dans le secteur du tourisme.
Un contexte économique difficile
L’économie turque ne pète pas le feu et les difficultés se font ressentir depuis plusieurs années. Au banc des accusés : les tensions avec les États-Unis, la fragilité du système bancaire turc, l’endettement massif des entreprises, les chutes répétées de la livre, la main-mise du gouvernement sur la banque centrale et l’inaction décriée de cette dernière, les baisses répétées des taux directeurs, comme en Chine et en Russie, etc.
Depuis le début des années 1990, le pays a traversé 3 crises économiques majeures. La dernière, au tournant des années 2000, marque au fer rouge la république, assistant à la dévaluation de 50 % de la livre turque, à l’effondrement du système bancaire, à un endettement public imposant et à une importante récession. En 2001 a eu lieu une réforme économique majeure, impliquant entre autre, l’autonomie de la banque centrale, autonomie semble-t-il perdue depuis. Dans la première moitié de 2018, la livre turque perd encore 40 % de sa valeur, à un moment où les États-Unis de Trump annonçait une augmentation majeure des taxes à l’importation de certains matériaux.
Une inflation galopante
En juillet 2018, l’inflation en Turquie marquait les 16 %. En 2019, on passe à 30 % sur les produits alimentaires. Mais c’était rien, ça, parce qu’en juin 2022, la Turquie enregistrait une inflation globale avoisinant les 80 % sur la dernière année seulement. Il s’agit des chiffres « officiels »; des économistes indépendants semblent plutôt proposer plutôt un truc aux alentours de 160 %. En fait, c’est en Turquie que serait remarquée la plus forte inflation actuellement, détrônant Israël.
Dans le domaine alimentaire, elle était de 100 % et certains produits sont passés au cash, c’est le cas de le dire, comme la tomate (élément important de la cuisine turque), à 198 %; la viande, à 260 %. Les loyers auraient augmenté de 70 %, le gaz de 60 % et l’électricité de 125 % (après une hausse de 400 % dans les années précédant la pandémie).
Et c’est là que je commence doucement à revenir vers le banal bilan financier post-voyage. Ces augmentations drastiques et rapides ont un impact majeur sur la population, mais aussi sur diverses industries… dont celle du tourisme.
Imaginez : vous menez votre petite auberge où se trouve aussi un restaurant. Votre note de chauffage double, votre loyer augmente de 70 %, les produits alimentaires de base doublent ou triplent…
Pour lire un peu plus sur la situation :
- Pourquoi la livre turque s’effondre-t-elle ?
-
Turquie: la banque centrale maintient son taux directeur malgré l’inflation
Je trouvais important d’aborder la question du contexte économique actuel en Turquie avant de balancer des banalités budgétaires issues d’un voyage d’agrément réalisé par deux p’tites voyageuses somme toute privilégiées.
En gros, ce qu’il faut retenir, c’est que si tu prévois visiter la Turquie prochainement, pratique tes multiplications (entre X4 et X10 la plupart du temps), car les guides de voyage – même celui de Lonely Planet paru le 22 mai 2022 (à peine 2 semaines avant notre passage) – ne sont déjà plus à jour. À titre d’exemple, le palais Topkapi, à Istanbul est passé de 72 TRY (dans le guide) à 320 TRY (sur place, début juin), une augmentation de 450 %. Le monastère de Selime est quant à lui passé de 36 TRY à 90 TRY… Et c’est comme ça un peu partout, sur tout.
Combien m’a coûté ce voyage de 2 semaines en Turquie?
Donc, commençons par les gros chiffres. Ce voyage en Turquie m’aura coûté, en tout et pour tout, 3600 $, dont 1962 $ sont disparus avant même d’avoir quitté le Canada :
- 1825 $ dans l’avion;
- 87 $ dans un visa;
- 50 $ dans un certificat de rétablissement Covid.
Sur place, j’ai donc dépensé 1638 $, dont :
- 553 $ ont été consacrés aux transports;
- 358 $ dans l’alimentation;
- 342 $ en hébergement;
- 286 $ en activités.
Rajoutons à cela quelque 190 $ incluant :
- les données cellulaires (environ 30$);
- les frais de guichet (environ 50 $);
- quelques souvenirs (environ 110 $).
Billets d’avion
Là, ça s’est mal passé. Ayant acheté mes billets à la dernière minute, il fut difficile de :
- trouver des vols sur le sens du monde;
- ne pas vendre un rein pour financer le dit billet.
Les options étaient limitées. La plupart des vols proposés comprenaient des escales trop courtes, des changements d’aéroport avec trop peu d’heures (changements qui peuvent parfois s’avérer assez coûteux), des escales autonomes trop serrées (durant lesquelles il fallait les bagages, passer les douanes, repasser la sécurité, etc.). Ou alors m’étaient proposés des trajets de plus de 40 heures à trois escales qui m’auraient à peine permis d’économiser 100$ au total…
Bref, la solution se rapprochant le plus d’un choix logique, économique et réalisable (quoique) m’a fait sortir quelque 1825$ de ma poche (je me console en me disant qu’au moment d’écrire ces lignes, ce même vol se détaille à plus de 2600 $), pour un YQC-YUL-AMS-IST, retour IST-GVA-YUL-YQC, un charmant déplacement d’un peu plus d’une vingtaine d’heures sur les ailes de KLM, Air Canada et Turkish Airlines.
On pourra mettre ça sur le dos du dernière-minutisme, mais l’amie Gabrielle (Vagabondeuse.ca), qui a acheté son billet un bon mois et demi avant moi, profitait d’un trajet très semblable pour à peine 100 $ de moins que moi.
Visas
Pour entrer en Turquie, un visa touristique (permettant de rester sur le territoire pour une périodede 90 jours) est nécessaire. Le visa peut être acheté en ligne et m’a coûté 87 $.
Certificat de rétablissement Covid
Pour des escales et pour entrer en Turquie (au moment de l’achat de mes billets*), il m’a fallu présenter un schéma vaccinal complet, dont la dernière dose remontait à moins de 270 jours. Comme j’avais chopé la Covid en Égypte, j’ai pu me prémunir d’un certificat de rétablissement obtenu à la Clinique de soins infirmiers de Lévis lors d’un rendez-vous en ligne pour la somme de 50 $.
*Notez que la Turquie a finalement relevé toutes ses restrictions d’entrée (dont les tests aléatoires) le 1er juin 2022 et le Canada a éliminé les tests aléatoires au retour durant mon voyage. Le certificat ne m’a finalement servi `rien. Comme les choses changent toujours assez rapidement dans le domaine de la santé voyage, vaut mieux s’informer à nouveau avant le départ (voir le site de l’IATA).
Transports, hébergement, nourriture et activités : coûts pour 2 semaines en Turquie par jour
Durant ce voyage de 15 jours en Turquie, j’ai donc dépensé, en moyenne, chaque jour :
- 37 $ en transports;
- 24 $ en nourriture;
- 23 $ en hébergement;
- 19 $ en activités.
Je détaille le tout dès maintenant (j’ai pas pris toutes ces notes-là pour rien!).
Déplacements en Turquie
Sur place, nous avions 6 points de chute, donc 5 « grands déplacements » à organiser :
- Istanbul à Göreme
- Göreme à Karadut
- Karadut à Kas
- Kas à Antalya
- Antalya à Istanbul
Ces grands déplacements là, faute de temps, ont tous été réalisés en avion.
- Istanbul – Kayseri (Cappadoce) : 50 $
- Kayseri – Adiyaman : 100 $
- Adiyaman – Antalya : 100 $
- Antalya – Istanbul : 56 $
Notez ici que l’avion ne revient pas toujours beaucoup plus cher que l’autobus sur les longs trajets. Par exemple, Istanbul-Kayseri, qui revient à environ 50 $ en avion (vol direct, 1h15), se détaille entre 20 et 40 $ pour des trajets allant de 9 à 11 heures de route.
Ce qui marque la grande différence avec les vols internes, c’est le coût des transferts vers les aéroports et à partir des aéroports vers les hébergements, ce qui fait monter rapidement la facture. Les gares d’autobus ou de train, quant à elles, se trouvent souvent plus près des centres, s’atteignent parfois à la marche, en transport en commun (peu coûteux) ou en taxi. Les bus ou trains de nuit restent l’option la plus économique de toutes pour les longs déplacements, puisqu’ils permettent en outre d’économiser une nuit d’hôtel.
Détaillons donc ces billets d’avion AVEC les coûts pour se rendre à l’aéroport et en revenir :
- Istanbul – Kayseri (Cappadoce) (50 $) + Quartier Sultanahmet à SAW (175 TRY/personne) + Navette Kayseri à Göreme (150 TRY/pers) = 74 $
- Kayseri – Adiyaman (100 $) + Navette Göreme à Kayseri (180 TRYL) + Voiture privée de l’aéroport d’Adiyaman à Karadut (175 TRY/pers) = 126 $
- Adiyaman – Antalya (100 $) + Voiture privée de Karadut à l’aéroport d’Adiyaman (175 TRY/pers) + Taxi Aéroport d’Antalya à la vieille ville (165 TRY/pers) = 125 $
- Antalya – Istanbul (56 $) + Taxi Vieille ville à aéroport d’Antalya (80 TRY/pers) + Taxi SAW au quartier Fatih (275 TRY/pers) = 82 $
À ces déplacements s’ajoutent aussi :
- Navette de l’aéroport IST (aéroport d’Istanbul, côté européen) à Istanbul (quartier Fatih) lors de l’arrivée en Turquie : 46 $, soit 630 TRY (réservée sur Booking)
- Navette AR vers Nemrut Dagi à partir de Karadut : 150 TRY/pers, soit 11 $
- Autobus de Antalya à Kas : 100 TRY *7 $) (+55 TRY/pers de taxi pour se rendre à la gare), soit 11 $
- Autobus de Kas à Antalya : 100 TRY (7 $) (+50 TRY/pers de taxi pour retourner en ville), 11 $
- Taxi du quartier Fatih à IST lors du départ final : 275 TL/pers (550 TRY au total), soit 20 $
Nous avons, au surplus, profité des services de chauffeur à la journée lors de notre escapade dans la région d’Adiyaman (350 TRY/personne, 25 $), faute de transports en commun et avons loué une voiture pour une journée afin d’explorer la Cappadoce par nos propres moyens (50 Euros [25/pers] + 25 Euros d’essence [12,5/pers, soit 50 $/personne) . Le reste s’est composé de BEAUCOUP de kilomètres à pied.
*C’est définitivement le poste de dépenses qui pourrait être le plus diminué, moyennant un peu plus de temps et de volonté. Le détour à Nemrut Dagi (Adiyaman, Karadut, Nemrut) a été particulièrement coûteux, la région étant plus ou moins facile d’accès et le temps jouant contre nous : cette escapade représente à elle seule pratiquement 50 % du budget total en déplacements.
Hébergement
En ce qui concerne l’hébergement, nous avons profité de chambres privées (chacune une!) 12 nuits sur 14! Ce budget peut donc bien représenter ce qu’une personne voyageant seule pourrait dépenser en Turquie pour s’héberger.
- Les 4 premières nuits, à Istanbul, nous étions dans des hostels et des quartiers différents. J’étais logée au Hamam Hostel 1649, une option économique difficile à battre, bien située pour explorer la ville à pied, tout en étant un peu en dehors de l’agitation touristique. (15,5 $/nuit)
- En Cappadoce, pour les 3 nuits suivantes, nous avions une suite avec deux chambres au Turquaz Cave Hotel. (33 $/personne/nuit)
- À Nemrut, nous avons partagé une petite chambre au Nemrut Dagi Isik Pension. (10 $/personne)
- Lors de notre premier passage à Antalya, nous avons aussi partagé une petite chambre dans une auberge de jeunesse, Kont Pension. (24 $/personne)
- À Kas, nous avions un appart-hotel avec une chambre et un divan-lit au salon pour 2 nuits au JOYY Suit & Aparts. (25 $/personne/nuit)
- À notre deuxième passage à Antalya, nous avions chacune une chambre dans une auberge de jeunesse, la White City Pension. (28 $/nuit)
- Même chose pour notre dernière nuit à Istanbul, au Hotel Tulip House. (41 $)
Bien sûr, les dortoirs en auberges de jeunesse permettront d’économiser gros, mais il n’y en a pas partout où nous sommes passées. Pour le reste, en partageant les chambres privées et en optant, comme nous, parmi les hostels les moins chers, il est possible de diviser ce budget considérablement. Dans tous les cas, j’ai trouvé que pour le prix, j’ai été généralement bien logée.
Nourriture
Il est vraiment facile de se nourrir pour quelques dollars à peine en Turquie. Les petits restaurants et les boui-bouis de coin de rue sauront vous remplir la panse pour pas grand-chose, à condition que vous aimiez les kebabs et les mijotés de légumes.
Nous nous sommes majoritairement alimentées modestement, mais il est à noter qu’on l’a échappé sur 2-3 repas pour lesquels, on a décidé de se lâcher lousse. La facture totale aurait pu être un peu plus basse, n’eut été de cette deuxième coupe de vin par ici et de ce dessert par là.
Ici, notons que nous avons généralement mangé dans de petits restos dde quartier, des boui-bouis et qu’on s’est parfois ravitaillées dans les épiceries, mais que le total des dépenses a été affecté par ces 3 soirs où on a décidé de « se gâter » avec, par exemple, un apéro sur un rooftop à Istanbul avec vue sur Hagia Sofia au coucher du soleil…
Activités
Du côté des activités, bien que plusieurs étaient gratuites (visites des quartiers d’Istanbul, visites des mosquées, randonnée en Cappadoce et à peu près tous les lieux visités dans la région d’Adiyaman à l’exception de Nemrut Dagi), nous n’avons pas lésiné sur le budget de ce côté non plus. On avait envie de le faire, on le faisait :
- Hammam : 60 Euros (81 $)
- Spectacle de derviches tourneurs : 400 TRY (30 $)
- Virée sur le Bosphore : 60 TRY (4 $)
- Nemrut Dagi : 40 TRY (3 $)
- Karakoï castle : 50 TRY (3,65 $)
- Open air Museum : 125 + 40 TRY (12 $)
- Ihlara Valley : 180 TRY (13 $)
- Kayak de mer à Kas : 45 euros (60 $)
- Pammukale (daytrip de 10 heures à partir d’Antalya) : 45 US (56 $)
MUSEUM PASS : La Museum pass permet pour 800 TRY l’accès à un grand nombre d’attractions (pas que des musées!) turques pour une période de 14 jours à partir de la première entrée, en plus de permettre de couper certaines files et d’obtenir des rabais dans certains commerces.
C’est définitivement le hamman et l’excursion en kayak de mer à Kas qui ont gobé la majorité du budget activités. Dans les faits, en dehors de ces activités (que je recommande néanmoins), il est assez facile d’économiser sur ce poste de dépenses, plusieurs activités étant gratuites ou très abordables.
Diminuer le coût d’un voyage en Turquie
Comme je le disais, il y aurait eu moyen d’économiser un peu plus :
- sur les hébergements, en partageant plus souvent les chambres;
- sur les transports, en optant pour le train ou le bus plutôt que l’avion… encore plus sur des trajets de nuit;
- sur le total, en laissant tomber l’intense détour à Nemrut Dagi et la région d’Adiyaman qui ont absorbé à elles seules une bonne partie du budget sur place (pas loin de 400 $).
En somme, je considère que ce budget réflète un voyage plutôt confortable, s’éloignant des petits budgets et des voyages plus sketchs auxquels je suis habituée. Une contrainte de temps et l’excitation du retour aux voyages après une longue période de « privation » expliquent ce choix. Diminuer le budget aurait signifié, pour une même durée, de laisser tomber plusieurs visites. Ou alors, il aurait fallu, dans un monde idéal, disposer de plus de temps, minimalement de 3 à 4 semaines.
Des questions sur le budget pour un voyage en Turquie? Dites-moi ça en commentaire!
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3 commentaires
Bonjour
Une question sur les économies réalisables, vous indiquez « sur le total, en laissant tomber l’intense détour à Nemrut Dagi et la région d’Adiyaman qui ont absorbé à elles seules une bonne partie du budget sur place (pas loin de 400 $) ».
Dans votre circuit je n’arrive pas bien à voir çà quel niveau ce détour s’est fait.
En vous remerciant pour votre retour.
Cordialement
Bonjour, j’espère que je pourrai rendre ça plus clair dans un article récapitulatif de l’itinéraire, mais en gros, ce détour a été réalisé après la Cappadoce. Donc, dans un itinéraire plus classique, nous serions passé de Istanbul, à la Cappadoce, puis ensuite, à la côte (Antalya, Kas, etc.) fort probablement. Alors que dans notre cas, on est descendu vers la Cappadoce à partir d’Istanbul, pour ensuite aller vers l’est à Nemrut Dagi, puis revenir ensuite ur la côte.
De plus, en avion, ce détour nécessitait de repasser chaque fois par Istanbul pour des escales!
Ai-je réussi à vous éclairer?
Bonjour,Je regarde les prix des hébergements pour mai 2023 que vous avez été et ils ont triplés et même quadruplés et cela fait mal….
Merci !