Le soir même (en fait, directement après avoir quitté Kata Tjuta), nous nous sommes rendus à un endroit où il est possible d’admirer le coucher du soleil sur la célèbre grosse roche rouge, Uluru.
Uluru (Ayers Rock)
Sans m’embarquer (pas maintenant du moins) dans un débat éthique sur a conservation des valeurs ancestrales, je ne ferai que mentionner que je continue de croire que permettre l’escalade d’Uluru est une aberration. J’y reviendrai. Peut-être.
Pour souligner mon questionnement cette journée-là :
L’appréhension en lieux touristiques
Je dois avouer entretenir de façon générale une certaine retenue envers les sites hautement touristiques, les fameux emblêmes. Les must-do-must-see. Parfois, j’y vais quand même, souvent avec une certaine impatience/excitation, mais toujours avec une part d’appréhension. Peur d’être déçue? Craintive de voir ce que l’industrie touristique en a fait? Totale absence d’envie de me retrouver entre 18 autocars de touristes, un guichet automatique et 8 boutiques souvenirs? Peur de ne pas réussir à apprécier la qualité et l’histoire des lieux à travers tout ce brouhaha? Peur d’y passer en 3 heures l’équivalent budgétaire de 3 jours de voyage? Un peu de tout cela. Néanmoins, il y a des endroits, comme Uluru, que je ne pourrais pas ignorer. Même s’il nous fallu faire un détour de près de 1 000 km supplémentaires… Parce que les lieux hautement touristiques le sont généralement pour une raison, certains valent la peine de passer par-dessus ses préjugés.
Ce sentiment d’être «là»
Et bien que l’industrie touristique y soit bien implantée (Yulara étant le complexe touristique accueillant les visiteurs au Kata Tjuta and Uluru National Park), et que nous étions loin d’être seuls à observer le soleil descendre lentement à l’horizon ce soir-là, j’avoue avoir ressenti ce petit quelque chose de magique : on est vraiment ici. La fois où j’étais sur la carte postale. Sentiment qui m’a envahie plus d’une fois, malgré tout.
Il n’y a pas que ça. En allant en Australie, il était primordial pour moi de visiter l’outback, le plus possible. Je ne voulais pas y faire un simple saut, le survoler rapidement (quoique c’est pas comme si on y avait passé 3 ans non plus). Je voulais rouler ses routes, subir sa chaleur, respirer sa terre, ressentir son immensité.
Et tant qu’à être dans le coin…
Donc, nous nous sommes installés, avons sorti la table et les chaises de camping, les délis achetés il n’y a pas si longtemps (au fait, quelqu’un se souvient OÙ on a trouvé tout ça? moi pas…). Nous nous sommes installés et avons dégusté, aux sens propre et figuré, le spectacle.
Les photographies qui suivent sont en ordre, et furent prises sur une période d’environ 20 minutes…
Un lieu sacré pour le aborigènes
Uluru est un lieu sacré pour les aborigènes Pitjantjatjara et Yankunytjatjara. À sa base, certains rituels sont encore pratiqués. Il s’agit en fait d’un inselberg en grès. « Uluru », en langue pitjantjatjara n’a pas de signification précise. Le mot est toutefois utilisé pour traduire des mots tels « protection », « long sommeil », « périple », lequel est aussi utilisé pour signifier « liberté », dans la plupart des langues Anangu. Un peu de la même façon que Kata Tjuta/Monts Olga, Ayers Rock/Uluru devient en 2002, Uluru/Ayers Rock.
On a généralement l’image d’un long et plutôt mince rocher d’une certaine taille. En réalité, il est difficile, sans y être (et même en y étant) de relativiser son ampleur. 3,6 km de long pour 1,9 km de large. 348 km de haut, et plus de 9 km de circonférence. Ce n’est pas l’impression qu’on en a en contemplant les photos ci-dessus.
Le ciel magnifique de cette fin de soirée…
Demain, nous nous promettons de nous lever avant l’aurore pour aller admirer le spectacle inverse. On ne va pas aussi loin pour n’en voir qu’une partie!
Demain, nous poursuivons la découverte de ce lieu mythique :
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