Après deux nuits bien agréables à Fairlie, nous quittons le matin du troisième jour pour se diriger vers la côte est. Pourquoi là? Parce que c’est ce que nous avons décidé à 23 h la veille. On se dirige vers le lac Tekapo, Pukaki et Moeraki…
En route vers l’est!
Pour se rendre, nous devions encore faire un bout dans la Mackenzie Country, puis repasser par Lake Tekapo et Lake Pukaki, et finalement passer passer droit au chemin du Mont Cook.
Ai-je envie de vous raconter l’épisode du survoltage de la batterie de la voiture avant de partir de Fairlie? Non, pas vraiment. C’en est assez des galères, vous ne trouvez pas?
Lake Tekapo
Nous étions passés au Lake Tekapo la veille et avions été un brin déçus. On nous annonçait une eau d’une couleur impressionnante, mais force est d’admettre que le soleil se doit d’être au rendez-vous pour cela. L’arrêt fût tout de même bien sympathique et utile pour dégourgir les jambes de mademoiselle.
Lake Tekapo sous le soleil…
Nous devions repasser par là et avons décidé de nous y arrêter à nouveau, sachant la journée plus claire que celle de la veille. Là, nous avons compris ce que signifiait «une eau d’un bleu-turquoise impressionnant».
Pour mémoire, sa couleur, d’un turquoise impressionnant (à condition que le soleil soit au rendez-vous) est due à la poussière de roche en suspension dans les eaux, provenant des glaciers, et étant réfléchie par le soleil.
Ça, c’est ce dont on nous avait parlé avant le départ!
Lake Pukaki, encore une fois
Tant qu’à y être, nous avons aussi choisi de nous arrêter brièvement à nouveau au Lake Pukaki, histoire de voir ce que la température du jour avait à nous apporter. Bien que la différence soit moins flagrant, nous avions droit là aussi à un portrait nouveau du magnifique lac.
Vers la côte est!
Peu après Lake Pukaki, se trouve une petite ville du nom de Twizel. Croisant un parc pour enfant, nous avons choisi de nous y arrêter manger. Le gazebo au centre de la ville allait devenir le temps d’une heure, notre salle à manger. Nous en avons profité pour jeter un oeil à la carte routière, et avons confirmé notre intention de nous diriger vers la côte est, avec le but de se rendre au minimum à Oamaru, peut-être même à Moeraki, ou tout autre endroit que nous croiserions et qui allait nous faire de l’oeil en cours de route.
Notre cuisine du jour:
Pendant que les enfants s’amusent, M. s’amuse au parc adjacent, sous supervision parentale stricte :
Nous avions ensuite à suivre une route qui passait au travers montagnes, lacs et rivières et qui allait nous mener tout droit à Oamaru. Nous avons passé par Oamatata, Omarama, puis quelques autres lieux aux noms tous plus sympathiques les uns les autres.
Cette route suit le Waitaki (eaux pleureuses, en Maori), le plus long cours d’eau de Nouvelle-Zélande (110 km) qui dessine une bonne partie de la séparation des région de Canterbury et d’Otago. Le Waitaki est alimenté entre autres par les lacs Pukaki et Tekapo et trouve son embouchure sur l’océan Pacifique.
Moeraki
Puis, une fois arrivés à Oamaru, nous étions plutôt las de faire de la route, pour être franche. Mais nous avons tout de même décidé de nous rendre jusqu’à Moeraki, découvrant la proximité de cette dernière.
Et une fois arrivés au camping, nous avions cette charmante plage à nous seuls, juste de l’autre côté de la rue :
Les célèbres Boulders de Moeraki
C’est sur la plage de Koekohe que se trouvent les Moerakis Boulders, formations rocheuses de forme sphériques semblables à des boulets de canon. Alors que les plus petits font dans les 50 cm de diamètre, les plus gros atteignent facilement 2 mètres et peuvent peser jusqu’à 7 tonnes. Certains semblent recouverts d’écailles, d’autres fascinent par leur fini quasi parfait. Leur provenance soulève de nombreuses questions et, à l’image des Devils Marble (Northern territories, Australie) que je vous ai déjà présentés ICI, toutes sortes de théories plus ou moins farfelues circulent.
Le site KiwiPal est une véritable source d’information sur les Boulders (mais pas que! Si vous prévoyez voyager en Nouvelle-Zélande, Boulders à l’itinéraire ou non, je vous invite à visiter ce site!).
Donc, KiwiPal nous présente certaines explications sur cette page : oeufs d’extraterrestres déposés là, mais n’ayant jamais pu éclore (dur climat, semble-t-il), ou boules de feux tombées du ciel? La science de son côté pointe du doigt une érosion de 60 millions d’années ayant donné cette finition sphérique aux roches.
Petit conseil : Si vous y allez, faites bien attention au moment de la journée que vous choisirez. Renseignez-vous d’abord sur les heures de basses marées, car à marée haute, vous n’y verrez presque rien, les Boulders étant en grande partie recouverts à ce moment.
5 commentaires
Salu’é z’enfants! Vous avez vraiment l’air de faire pitié… Vous avez l’air de vous amuser. Je suis votre blogue et je voulais vous dire salut. Je serai peut-être au Québec pas longtemps après votre retour, on devrait avoir des histoires à se raconter. En attendant, je continue de batter des geeks héhé. Take care.
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