Mars 2010. Après un départ boiteux de Melbourne et une arrivée inefficace à Christchurch que je vous raconte ici dans le cadre de Nos p’tites galères de vacances, regroupement d’articles de parents voyageurs initié par Sandrine de Voyages et enfants et Christine du Journal de Maman, nous voici donc, en un morceau, à Christchurch. Nouvelle-Zélande. Île du sud. Dans le coin de la mappe.
Première journée en Nouvelle-Zélande
Parce qu’on en a pas fini encore de ces galères…
Après une nuit bof-bof terminée dans le stationnement de l’auberge de jeunesse, nous avions, comme je le précisais dans les p’tites galères, décidé de profiter des deux heures restantes où nous avions accès à notre chambre pour nous laver, nous reposer, nous brosser les dents, changer de vêtements, et autres activités matinales banales mais si appréciées à ce moment précis.
Mais il y a une partie que j’ai omis de vous raconter dans Nos p’tites galères…
Lorsque vient le temps de quitter pour aller récupérer à l’autre bout de la ville le matériel de camping que nous avions loué à partir de Melbourne, nous descendons à la réception ; c’est le temps de payer le reste de la facture. Seule la Mastercard fonctionne pour le paiement. Et elle est OÙ la Mastercard?! AVEC LE TI-MONSIEUR DE LA LOCATION DE VOITURE! Puisqu’on n’a toujours pas fini avec lui, on le nommera par son prénom: Rob.
Trouver le numéro de ce Rob, trouver un téléphone, appeller Rob.
Convenir d’un lieu de rencontre, s’y rendre. Attendre…
…
Pas de Rob.
…
Trouver un téléphone, rappeler Rob. Problème de compréhension, on attend au mauvais endroit. Convenir d’un nouveau lieu de rencontre, se rendre au dit lieu, attendre Rob…
On a la Mastercard! Retour à l’auberge pour régler la facture.
(Notez que l’épisode du « oups! on s’est mal compris sur le lieu de rencontre » avait aussi eu lieu la nuit d’avant, lors de la récupération de la voiture.)
C’est maintenant qu’on décide de se payer un petit luxe avec un petit-déjeuner au son des vagues… et on est morts de rire, c’est n’importe quoi ce début de voyage!
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C’est un départ (et c’est pas trop tôt!)
12 h 30 : On a la Mastercard, l’équipement de camping, la voiture, une carte routière rudimentaire… L’auberge est payée, tout le monde est propre, on a bien mangé. On part heureux, mais totalement épuisés, vers les terres. Raz-le-bol de Christchurch, pour le moment du moins.
Destination au choix et sans prévision :
- le plus loin qu’il nous est possible d’atteindre dans la journée
- là où les paysages deviendront trop jolis pour que l’on puisse poursuivre sans s’arrêter
- lorsqu’on croisera un camping chaleureux et pas cher dans un petit coin de pays agréable et invitant
- l’endroit où on se trouvera juste avant que l’on meure tous de fatigue…
17 h : On déploie la tente pour la premiere fois à Fairlie, le long la Inland Scenic Route 72. L’option 4 l’emporte. On mange et on termine la soirée en choisissant notre destination du lendemain en pointant du doigt notre carte routière à l’échelle douteuse pour de telles prévisions. Nous établissons qu’il est possible, vue la courte distance à parcourir pour s’y rendre, de partir visiter le Mont Cook, en passant par Lake Tekapo, puis de revenir à ce même camping pour notre deuxième nuit. Un monte-démonte de moins, ça se prend bien.
La Inland Scenic Route 72
Les différents guides et cartes routières ne s’entendent pas sur le trajet exact de la Inland Scenic Route. D’une façon générale, on semble s’entendre sur un trajet dont le point de départ serait Amberley, et le point d’arrivée, Geraldine (ou vive-versa). On parle d’environ 223 km. Certains guides présenteront la route prenant son départ de Christchurch, permettant un détour par Akaroa, pour ensuite se rendre à Geraldine en passant par Oxford et Methven, d’où il est possible de revenir par Ashburton le long de la Canterbury Pacific Highway, et finalement terminer par un retour à Christchurch.
La Inland Scenic Route 72, c’est la rencontre entre les Alpes du sud et les plaines du Canterbury. C’est aussi l’architecture coloniale, la campagne, l’agriculture, les vastes champs occupés par des moutons d’un côté, l’escarpement des montagnes de l’autre. C’est là où on pourra loger dans les nombreux bed & breakfasts, ou dans les farmstay, où on pourra découvrir les produits du terroir, s’exercer sur l’un des nombreux terrains de golf, ou s’adonner à la randonnée dans les Alpes.
Pour notre part, nous sommes partis de Christchurch, avons coupé vers l’intérieur des terres sans trop savoir où nous allions et avons attrapé la route 72 au passage pour finalement la suivre jusqu’à la toute fin.
Fairlie
Fairlie est une petite localité dans la campagne du Canterbury de 717 habitants (2006), située un peu après Geraldine. À distance raisonnable du Mont Cook/Aoraki et de Lake Tekapo, nous avons logé au Fairlie top 10 holiday park. Tout au long de la route qui allait nous mener on ne savait trop où, nous avons croisé à maintes reprises des campings comme on les aime : économiques, petits, rudimentaires. Chaque fois, on se disait :
« Bah, on continue encore un peu, oui? La route est belle. »
C’est finalement comme ça qu’on a atterri dans le plus gros camping (probablement le plus cher aussi) de tout le Canterbury. Fairlie, quant à elle, ne semble pas faire partie des attraits touristiques populaires. L’endroit est peu connu, à peine mentionné dans les guides, il semble ne s’y passer que peu de choses. C’est exactement le genre d’endroit où on aime atterrir (ou pas) : là où il est quasi impossible de planifier un arrêt : là où avant d’y mettre les pieds, on n’en connaît guère l’existence.
9 commentaires
Belle première journée!! Mais à en voir les photos, ça vallait le coup de vivre toutes ces péripéties!!
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Il faut vraiment que j’arrête de regarder ce genre d’article, la Nouvelle Zélande m’a traumatisé, j’en veux encore!! Ça me rend complètement nostalgique :)
Ahhhhh!! La Nouvelle-Zélande, c’est quelque chose! Je te l’accorde! Quel pays fantastique et agréable à parcourir :)
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