Hokitika se devait d’être notre dernier arrêt avant notre retour à Christchurch. En la quittant, nous savions que cette dernière journée en Nouvelle-Zélande allait apporter son lot de « déjà? » et « c’est bien trop court deux semaines ». C’est avec l’humeur du voyageur qui devra quitter un pays de rêve dans les prochaines heures que nous nous élançions sur les routes vers l’intérieur des terres, pour rejoindre à nouveau la côte est.
Roadtrip en Nouvelle-Zélande : dernière journée
On quitte donc la West Coast, pour retrouver le Canterbury. Nous passons pour cela par la route 7. On quitte donc Hokitika, un peu déçus de manquer le Wild Food Festival, et on se dirige vers Greymouth, encore un peu plus au nord, avant de rentrer dans les terres, vers l’est, direction Christchurch. En chemin, nous faisons un court arrêt à Greymouth afin de trouver un garage où nous pourrons changer un feu arrière brûlé (on l’a appris en se faisant arrêter!). Pendant que monsieur part à la recherche d’un garage, je pars avec M. me promener dans le but de trouver un parc où nous pourrons passer le temps. Deux heures plus tard, problème réglé, nous repartons enfin.
Hanmer Springs et ses sources thermales
Hanmer Springs est une petite localité située à environ 90 kilomètres de Christchurch. On s’y arrête pour ses sources thermales, au Hanmer Springs Thermal Pools and Spa. Lors de notre passager, l’accès était autorisé aux enfants dans la plupart des bassins sans que l’endroit soit nécessairement conçu pour un plaisir familial. Aujourd’hui, semble-t-il, toute la famille y trouve son compte grâce l’ajout de glissades d’eau et d’autres installations pour enfants. C’est l’endroit pour le facial, la baignade, la relaxation, entre amis, en couple ou désormais, en famille.
L’eau minérale des bassins est naturellement conservée à des température allant de 33 à 42 degrés celsius. On passe d’un bassin à l’autre sans sortir de l’eau et la température change durant le parcours. Certains bassins sont contre-indiqués aux femmes enceintes, mais j’y trouve tout à fait mon compte malgré tout.
Nous y passons quelques heures avant de poursuivre notre route pour aller porter la voiture de location et le matériel de camping, trouver notre hôtel (pas le même qu’au début, il va sans dire!) et profiter de notre dernière soirée en ville pour acheter quelques souvenirs (principalement des produits à base de manuca et des jeux pour enfants), apprécier l’ambiance des rues de la ville et prendre notre dernier repas dans un restaurant.
Le réveil sonnera à 3 h AM. Nous retournons à Melbourne.
Retour sur l’expérience, en vrac
Deux semaines, ce n’est définitivement pas assez, mais c’est ce dont on disposait à ce moment-là. Il faut dire que si nous étions partis du Québec, avions traversé la planète à fort prix pour nous rendre au pays des kiwis, ç’aurait été pour une plus longue période. Mais nous partions de Melbourne. Nous étions tout près.
Monsieur devait travailler et ne pouvait pas se permettre (financièrement et mentalement, je crois) une longue absence au boulot. Vivre en Australie avec un salaire presque minimum canadien, ça demande une bonne part de résilience et de compromis. Et puis, il y avait cet ami du Canada qui allait venir nous visiter en Australie peu de temps après notre retour. Si on voulait pouvoir profiter de sa présence et traverser le continent tous ensemble, il fallait pouvoir se le permettre et faire des choix.
Si c’était à refaire? Je doublerais (au minimum) le temps sur place et j’étendrais un peu le trajet pour toucher aussi à la partie nord. Ce n’est que partie remise! J’essaierais aussi de faire plus de randonnées (en faire tout court, devrais-je presque dire). Pour le reste, j’irais exactement de la même façon : sans itinéraire, sans prévision, libre comme le vent.
Pour un aperçu général du roadtrip en entier, c’est par ici :
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