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Wat Phra That Doi Suthep de Chiang Mai

Il ne nous restait que quelques jours à Chiang Mai, monsieur pouvait prendre congé et, à la dernière minute, on a décidé d’aller voir ce que le Wat Phra That Doi Suthep avait à nous offrir. Endroit authentique ou attraction diluée par le commerce touristique?

Wat Phra That Doi Suthep à Chiang Mai

Visiter le Wat Phra That Doi Suthep à Chiang Mai

Situé à 13 kilomètres au nord de Chiang Mai, le Wat Phra That Doi Suthep (généralement appelé Doi Suthep, bien que ce nom soit celui de la montagne sur lequel se tient le temple) est un des temples bouddhistes les plus vénérés par les Thaïs.

Pour en connaître un peu plus l’histoire, je vous renvoie sur le site de ChiangMai-News.

Attraction touristique populaire s’il en est une, le lieu attire des masses de touristes; vous n’y serez pas seuls. Je dois avouer que l’idée d’aller visiter ce lieu hyper fréquenté ne me faisait envie qu’à moitié.

En même temps, j’en étais à un moment du voyage où je n’avais juste pas envie de faire des choix. Doi Suthep? OK. Go!

Wat Phra That Doi Suthep à Chiang Mai

S’y rendre

Si vous possédez votre propre moyen de transport, c’est probablement la meilleure façon de se rendre à Doi Suthep à partir de Chiang Mai. Les transports locaux vous permettront aussi d’atteindre la montagne : tuk-tuk, songthaew ou autobus. Il est possible de se rendre au pied de la montagne et d’accéder au site à la marche : un bon exercice de mollets, et certainement une bien belle idée pour les yeux.

Dans notre cas, comme je le disais, j’étais un peu lasse à ce moment du voyage et n’avais pas trop envie de faire des efforts. C’est comme ça qu’on a réservé pour la journée le premier songthaew qui nous est tombé sous la main. Si vous cherchez à économiser, ne faites pas ça (ou négociez mieux que moi). Pour notre part, durant nos dernières journées en Thaïlande, le désir de simplicité l’a emporté sur celui d’économie. Et comme on était là durant le mois le plus chaud de l’année, en pleine saison des fumées (en plus d’être un peu lâches ce jour-là), on a opté pour nous rendre directement en haut.

Je pourrais élaborer sur les différentes façons d’accéder à Doi Suthep, mais – encore un peu fainéante sur le coup – je vous suggère plutôt d’aller lire l’article de Novo-Mondo à ce sujet; il m’aurait été difficile de vous fournir autant d’explications détaillées : Découverte de Chiang Mai : Doi Suthep et Wat Pha Lad.

Wat Phra That Doi Suthep à Chiang Mai

Un lieu populaire…

À notre arrivée, je suis immédiatement frappée par la popularité des lieux. Je m’y attendais, je le savais, mais je n’y étais pas mentalement préparée. J’feelais sauvage comme qui dirait.

Coudonc, on y est. C’est pas quelques milliards de touristes qui vont nous empêcher de passer une belle journée.

On s’assure que nos bouteilles d’eau sont bien remplies et on attaque l’escalier sans fin qui se tient devant nous. 309 marches de pur plaisir et d’exploitation musculaire pour cuisses d’enfer. Sous la chaleur de mars, en pleine saison des fumées, je suis impressionnée par l’endurance de mes enfants… et de papa qui fait la montée quasi à la course, le troizans sur les épaules!

Wat Phra That Doi Suthep à Chiang Mai

Avant l’entrée sur le site officiel, on paye le symbolique droit d’accès et on s’assure que notre habillement est réglementaire. Épaules et genoux couverts. (Je suis d’ailleurs estomaquée par le nombre de jeunes femmes qui arrivent là limite en tenue de plage.) J’avais prévu le coup en emportant un grand châle dans le sac de jour. Pour les enfants, les robes soleil passent.

Wat Phra That Doi Suthep à Chiang Mai

Entre authenticité et exploitation touristique

Malgré le grand nombre de visiteurs présents, je suis surprise de retrouver là une atmosphère *relativement* paisible. La plupart des visiteurs sont Thaïs. Le rythme environnant incite au recueillement, contrastant avec la concentration de touristes au mètre carré. D’un côté, j’admire l’authenticité des lieux; de l’autre, j’exècre l’exploitation touristique intensive dont souffre l’endroit.

Amélie de Amelochevoyage décrit bien cette dichotomie et, si comme moi, vous feelez un peu sauvage, suivez son conseil et levez-vous tôt! Je vous suggère fortement d’aller lire son récit : Wat Phra That Doi Suthep de Chiang Mai, l’envers du décor

Wat Phra That Doi Suthep à Chiang Mai

Wat Phra That Doi Suthep à Chiang Mai

La saison des fumées

D’en haut, une vue panoramique sur Chiang Mai s’offre normalement au visiteur. Mais attention, pendant la saison sèche (janvier à mars), l’air de Chiang Mai est souvent chargé de micro-particules, provenant en grande partie de la culture traditionnelle sur brûlis et créant un smog de fumée toxique sur la ville, lequel rend parfois même invisible la montagne de Doi Suthep. Alors, imaginez à partir d’en haut, l’écran grisâtre qui peut perturber la vue sur la ville et ses alentours.

Le phénomène a lieu tous les ans aux environs du mois de mars particulièrement – mars et avril étant les deux mois les plus chauds de l’année dans cette région. Certaines années sont toutefois moins pires que d’autres.

Wat Phra That Doi Suthep à Chiang Mai

Visiter ou non le Wat Phra That Doi Suthep?

L’endroit est magnifique, on ne se le cachera pas, et sa popularité en témoigne. Sa visite n’est certes pas futile, et je n’aurais décidément pas tendance à vous déconseiller de vous y rendre. Toutefois, certains moments semblent plus opportuns (comme le décrivent, entre autres, Amélie (Ameloche Voyage), et Fabienne et Benoît (Novo-Mondo) dans leurs articles) pour mieux y découvrir les lieux en toute quiétude.

Wat Phra That Doi Suthep à Chiang Mai


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Éparpillée professionnelle, langagière de métier, étudiante à perpète, géographiquement indépendante, voyageuse et mère X3. Voyages, linguistique, tourisme brassicole et musique teintent mon quotidien.

4 commentaires

  1. Merci pour la mention ;-) En effet c’est un incontournable mais il faut choisir le bon moment sinon la visite perd un peu de sa saveur. Dommage qu’on est pas réussi a se croiser la-bas ;-)

  2. Pingback: Visiter les Batu Caves, le plus grand sanctuaire hindou hors de l'Inde, à partir de Kuala Lumpur

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