De Wanaka, nous désirions remonter tranquillement vers le nord, en passant par la côte ouest. Les journées s’égrainent et il faudra quitter ce merveilleux pays très bientôt. Ce qui est intéressant, lorsqu’on prend le temps de passer par la côte ouest de l’île, c’est le changement de climat et de paysages… On part des montagnes, des grands lacs, pour se retrouver sur la côte, dans un climat et un décor quasi tropicaux.

Juste avant, nous étions là : 

De Wanaka à Fox Glacier, du Fjordland à la Westcoast

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La route longeant la côte ouest est tout simplement parfaite et permet plusieurs arrêts en forêt. Elle donne l’impression d’une incursion imprévue en milieu tropicale. Après les sommets sérieux des montagnes des Alpes du Sud, les prairies, les troupeaux de moutons et les plages sauvages du sud, c’est un changement de décor surprenant que nous offre la côte ouest.

Puis, retour sur la route… et nous voilà arrivés à l’ouest complètement! On tombe alors en pleine face avec la carte postale. Celle à laquelle je ne m’attendais pas. Parce que de la Nouvelle-Zélande, je m’étais fait peu d’images avant le départ. Des moutons, de vertes campagnes vallonnées, des eaux turquoises, des fjords. C’était mon imagerie mentale, très incomplète, de la Nouvelle-Zélande.

Mais en fait, il est difficile d’expliquer pourquoi j’ai été surprise de ce qui s’affichait devant moi. Il me semble que chaque regard posé sur la Nouvelle-Zélande a quelque chose de beau, de sain, de simple, d’extraordinaire à révéler. Je ne me souviens pas avoir un instant posé mes yeux à un endroit et ne pas avoir été émerveillée. Non, rien n’est bof ici. Tout est dans le beau, dans le wow, dans le as-tu vu ça? Cet endroit n’avait rien d’exceptionnel : il ne faisait tout simplement pas exception.

Vers Fox Glacier : des cairns

Nous longerons désormais la côte pour 2 jours minimum. C’est bien, car la route, quoique magnifique comme toujours, était plutôt… monotone depuis plusieurs kilomètres. Monotone dans le sens de magnifique (au cas où vous auriez envie de me remettre en mémoire mes dernières phrases), mais toujours magnifique… pareille?

Puis, variété de bord de route. Des cairns. Depuis des années, chaque fois que je rencontre une telle chose en voyage, je me demande encore si je trouve ça complètement quétaine, touriste dépassé, voyageur tout énervé… ou si je trouve ça beau, touchant, international, sortant de l’ordinaire… Je ne le sais toujours pas, mais cette fois-ci, contrairement aux autres fois, j’ai décidé de participer. Modestement, mais tout de même.

Arrêt instisfaisant à Haast

Lors de cette journée, on s’est aussi retrouvés à passer par Haast, qui semblait-il, selon les guides (moi qui n’a pas l’habitude de les suivre en plus!), est un arrêt à faire! D’abord, on a fait un détour pour s’y rendre. Trop long. Ensuite, rendus sur place, on s’est dit : Mouais, bof. Notre premier « bof » de ce road trip. Soit on est passés complètement à côté de la plaque (un autre triste cas de Hagestein?), soit il n’y a effectivement rien d’intéressant à Haast. Haast… Hagestein… déjà, on sent une familiarité dans les noms, vous ne trouvez pas?

Après vérification, il y a quelque chose à Haast (mea culpa). Il y a une rivière. On l’a vue. Bon, sinon, il semble y avoir certaines attractions AUTOUR de Haast… mais encore. Même après ces recherches, je maintiens mon point : le détour était vain. (Mais oh! combien divertissant, comme ce fût le cas de chaque détour vain que nous avons vécu ces dernières années.).

Une journée de route qui se termine à Fox Glacier

Puis, nous sommes finalement arrivés à Fox Glacier, dans ce qu’on appelle un Family holiday park.  Bref, un camping un peu trop de luxe, comprenant 2-3 installations pour les touts-petits… dont on ne se sert pas vraiment encore. Peu importe, il y a avait un trampoline, nous étions arrivés à Fox Glacier. C’était déjà ça!

Le lendemain, on continue vers là :